LA NUIT DES FOUS VIVANTS

  • Synopsis

Une arme biologique, contenant un virus provoquant la folie des personnes infectées, se répand dans la paisible ville d'Evans City, en Pennsylvanie. Alors que ses habitants deviennent fous et meurtriers, l'armée envahit la ville, provoquant une émeute qui tourne au cauchemar...

  • Pour aller plus loin :

Dans la cave de la maison familiale, deux enfants jouent à se faire peur. Soudain un fracas sourd, à l’étage, les arrête net dans leur jeu : un monstre véritable est entré dans la maison, qui a commencé à tout casser. Il est en train de répandre de l’essence quand finalement l’aîné des enfants monte à sa rencontre et découvre son visage. Sidéré, le petit garçon s’étrangle : « Papa ? » Le monstre qui, au début de “The Crazies” (1973, sorti en France sous le titre “ La Nuit des fous vivants” de George A. Romero, craque une allumette pour réduire la maison en cendres, c’est le père, transformé en ogre, décidé à engloutir ses propres enfants, comme Saturne. Les pères-ogres sont légion dans l’histoire du cinéma (que l’on songe aux récents “The Tree of Life” [2011] de Terrence Malick ou “Le Ruban blan”c [2009] de Michael Haneke), mais seuls quelques films ont exploré, comme l’introduction glaçante du film de Romero, cet effroi d’enfant face au visage d’un père devenu diabolique.

Jérôme Momcilovic, journaliste, TROISCOULEURS

  • Derrière la caméra

Né en 1940 aux Etats-Unis, George A. Romero commence à tourner dès ses 14 ans. Après plusieurs courts métrages et publicités, il décide de réaliser son premier long, “La nuit des morts-vivants” (1968), qui deviendra très vite un film culte . Suivront “Zombie” (1978) , “Le Jour des morts-vivants” (1985), “Le Territoire des morts” (2005), “Chronique des morts-vivants” (2008), ou encore “Le Vestige des morts-vivants” (2009). D’où son surnom de “Roi des zombies”.