Avant l’exubérance des longs métrages qui l’ont rendu célèbre, Jacques Demy a réalisé plusieurs courts : certains esquissent déjà son œuvre à venir, d’autres bien au contraire montrent un Jacques Demy plus inattendu. Les couleurs éclatantes du Bel Indifférent rappellent celles des Parapluies de Cherbourg tandis que les scènes imaginaires et baroques de La Luxure ébauchent l’univers de Peau d’âne ou du Joueur de flûte ; mais que dire du Sabotier du Val de Loire, film à la fois naturaliste et autobiographique, ainsi que de l’étonnant portrait du curé d’Ars ? Oui, Jacques Demy n’en finit pas de nous surprendre.
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de Jacques Demy
Synopsis : un sabotier et sa femme vivent simplement et pauvrement au bord de la Loire. Chez eux, Jacques Demy et son frère furent abrités pendant les bombardements de Nantes. Dans son premier court-métrage, il a voulu décrire les gestes particuliers du sabotier, de sa femme et rendre hommage à leur bonté et à leur sagesse, au moment où ils abordent la vieillesse.
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Synopsis : dans une petite chambre d’hôtel, une femme attend. Elle guette les bruits sur le palier, téléphone dans un bar pour y demander des nouvelles de son amant. Quand celui-ci rentre, elle lui exprime sa lassitude, sa jalousie, sa colère.
D'après une pièce en un acte de Jean Cocteau.
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Synopsis : en filmant les paysages hivernaux des plaines et villages de l’Ain, où vécut le curé d’Ars, Jacques Demy a essayé de comprendre le mysticisme quotidien et les tourments d’un combattant pour la foi.
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En 1961, la bande de la Nouvelle Vague est encore très unie. Sous la houlette du producteur Joseph Bercholz, plusieurs jeunes réalisateurs se lancent alors dans un film à sketches, Les Sept péchés capitaux. Jacques Demy se charge du segment consacré à la Luxure, ce qui n’est pas une mince affaire, à cette époque où la censure est omniprésente. Il s’en tire par une astucieuse pirouette : qu’est-ce que la luxure vue à travers les yeux d’un enfant ?
Synopsis : Jacques et Bernard sont deux amis, anciens élèves des Beaux-Arts. Alors qu’ils observent une reproduction du Jardin des Délices tout en considérant avec convoitise les jolies passantes, ils essayent de définir ce que signifie pour eux ce mot de « luxure ».
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En 1970, Rosalie Varda-Demy a 12 ans quand Jacques Demy, son père adoptif, tourne Peau d’âne. Figurante sur le plateau, elle y découvre le métier de costumière qu’elle exercera plus tard. Elle nous raconte ses souvenirs d’un tournage à l’atmosphère hallucinée à travers une sélection de photographies extraites du livre Il était une fois Peau d’âne, qu’elle a coécrit.
Mai 1968. La France bouillonne de révolte, et les cinéastes de la Nouvelle Vague, en solidarité avec les mouvements étudiants et ouvriers, empêchent la diffusion des films au Festival de Cannes. Au même moment, Agnès Varda tourne des films aux États-Unis. Elle est accompagnée par Jacques Demy, qui vient de signer un contrat avec la Columbia pour réaliser Model Shop. Attentive à d’autres bouleversements politiques sur lesquels elle pose son regard lucide et pétillant, la cinéaste est soudain plongée dans une Amérique au climat très « sex and politics ».
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