Pour prolonger cette rétrospective, découvrez La puritaine. Dixième long-métrage de Jacques Doillon, il réunit à l’écran Michel Piccoli, Sandrine Bonnaire et Sabine Azéma. Affrontement père-fille en forme d’enquête théâtrale, le film est teinté de la rigueur froide qui particularise le cinéma de Doillon. Tout dans son dispositif scénique tend vers une forme d’austérité : un décor minimaliste, des plans sous-exposés, la discrétion des mouvements de caméra. Et pourtant le film s'avère profondément intimiste, offrant un regard précis sur ce qui anime chacun de ses protagonistes. On comprend pourquoi Jacques Doillon tourne souvent plus de vingt prises par plan !
L’histoire ? « Serai au théâtre dimanche soir. Pardon possible. » Voilà ce que Manon, 18 ans, écrit à son père Pierre après un an d’absence. Ariane lui joue les différentes arrivées possibles de sa fille, mais rien ne calme l’angoisse de Pierre, venu en compagnie de son amie Ariane. Il demande alors à sa troupe de jeunes comédiennes de jouer le personnage de Manon…
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