Depuis "Trains étroitement surveillés" (1966) qui lui a valu un Oscar à 28 ans, Jiři Menzel crée des personnages rêveurs, inadaptés. Dans "Les Aventures d’Ivan Tchonkine", un soldat naïf sème malgré lui la zizanie dans un village russe, à la veille de la guerre. Menzel pointe l'un des plus grands tabous soviétiques : décimée par les purges staliniennes, l’Armée Rouge était dans un triste état à la veille de la guerre, ce qui entraîna de multiples morts inutiles sur le front.
Synopsis : En 1941, en Russie, le soldat Ivan Tchonkine est assigné à la surveillance d’un vieil avion dans un village perdu. Il tombe amoureux de sa jeune voisine et ils s’installent bientôt ensemble. Mais ce bonheur paisible déclenche la jalousie des villageois qui les dénoncent aux services secrets. Le NKVD puis l’Armée Rouge sont alors dépêchés sur place.
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De son style ciselé, à l’os, Annie Ernaux retraçait sa liaison brûlante avec un homme marié dans "Passion simple", paru en 1992. Au fil de son œuvre, la grande écrivaine a travaillé de son écriture méthodique, dénuée d’effusions, des souvenirs intimes, pour en faire surgir une vertigineuse dimension sociologique. "Passion simple" vient d’être transposé à l’écran par Danielle Arbid dans un film à la fois sobre, fiévreux et viscéral. On a saisi l’occasion pour interroger l’écrivaine de 80 ans, blottie dans sa maison à Cergy-Pontoise, sur son rapport au cinéma et à l’époque.
Avec leur prodigieux premier long métrage, "Jessica Forever", Caroline Poggi et Jonathan Vinel affirment la fascination pour les gangs tendres déjà présente dans leurs courts.
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