En 1960, le cinéaste américain et pionnier du cinéma direct Robert L. Drew a obtenu un accès direct à John F. Kennedy. Il le filme lors de sa campagne présidentielle et jusque dans le bureau ovale. De cette collaboration découleront quatre films remarquables et extrêmement intimes, que nous vous présentons tout au long du mois de décembre - "Primary" sur la campagne présidentielle de 1960 ; "Adventures on the New Frontier" sur les premiers jours à la Maison Blanche ; "Crisis", sur le combat du président pour l’intégration de deux étudiants noirs dans l’université d’Alabama ; et le dernier film, "Faces of November", hommage poétique après l’assassinat de JFK en 1963.
"Adventures on the New Frontier" raconte les premiers jours à la Maison Blanche du président élu. Les caméras le suivent dans l'effervescence de sa prise de fonction et filment sa nouvelle routine ainsi que les espoirs suscités par son élection, qui a entre autres bénéficié du soutien du grand écrivain John Steinbeck.
Robert Drew et son équipe de cameramen de choc allaient transformer le cinéma documentaire : équipe réduite, caméras légères, zéro lumière artificielle, tournage sur le vif, au plus près des protagonistes et de la foule. Ils participeront à la naissance d’un nouveau genre : le cinéma direct. Les représentants de cette tendance (Donn Alan Pennebaker, Frederick Wiseman…) s’imposent bientôt comme les plus grands documentaristes des États-Unis.
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Cinq décennies à radiographier la machine Amérique dans tous les sens, en auscultant au plus près du corps ses institutions – et donc ses mythes. Avec City Hall, le cinéaste nonagénaire braque ainsi son stéthoscope sur Boston, petite fille modèle des États-Unis, où il capte le pouls encore tenace des vieux idéaux progressistes. À quelques semaines des élections présidentielles américaines, Frederick Wiseman aurait-il un message à faire passer ?
A priori, le grand poète chilien Pablo Neruda et l’ex-première dame des États-Unis Jackie Kennedy ont peu en commun. Et pourtant. Sous l’œil du Chilien Pablo Larraín (Tony Manero, No, El Club), qui consacre à ces deux icônes deux passionnants anti-biopics, il y a chez eux le même désir de marquer l’histoire de leur empreinte. Hasard du calendrier, les deux films sortent en France à un mois d’intervalle. L’occasion de faire dialoguer les motifs de Neruda et Jackie avec le metteur en scène virtuose.
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