Résumé : c’est l’été. Sam, 27 ans, file tout droit vers le sud au volant de sa vieille Ford. Au hasard de la route, il prend en stop Mathieu et Léa. Léa est belle, pulpeuse et aime beaucoup les hommes. Mathieu aussi. Au cours de ce voyage, loin des autoroutes, ils vont apprendre à se connaître, s’affronter, s’aimer. Mais Sam a un secret, une ancienne blessure qui l’isole chaque jour un peu plus…
De son style ciselé, à l’os, Annie Ernaux retraçait sa liaison brûlante avec un homme marié dans "Passion simple", paru en 1992. Au fil de son œuvre, la grande écrivaine a travaillé de son écriture méthodique, dénuée d’effusions, des souvenirs intimes, pour en faire surgir une vertigineuse dimension sociologique. "Passion simple" vient d’être transposé à l’écran par Danielle Arbid dans un film à la fois sobre, fiévreux et viscéral. On a saisi l’occasion pour interroger l’écrivaine de 80 ans, blottie dans sa maison à Cergy-Pontoise, sur son rapport au cinéma et à l’époque.
"L’Amour à la mer" (1964) sonde l’abîme qui sépare deux amants, un marin au sourire triste qui vient finir son service militaire à Brest et une secrétaire prise dans l’agitation et les fantasmes de Paris. Rêverie calme sur une relation qui s’étiole dans la distance, cette première œuvre de Guy Gilles ("Absences répétées", "Le Clair de terre") est à découvrir de toute urgence.
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