À travers des œuvres inédites, artistes et créateurs ouvrent l'univers de l'opéra et de la danse à de nouveaux regards.
Cette semaine, découvrez "C'est presque au bout du monde" de Mathieu Amalric, avec Barbara Hannigan.
de Mathieu Amalric
« Comme beaucoup de gens de ma génération, je n’ai presque pas osé approcher le ballet et l’opéra, arts trop nobles, croyais-je, a priori. Si ce n’est à travers les vinyles soviétiques Melodia de mes parents ou les souvenirs soporifiques de Lac Noisette ou autre Casse des Cygnes, forcé, enfant, d’accompagner ma mère au Bolchoï, dans mes jeunes années du Moscou brejnévien.
Alors que faire ?... Peut-être simplement partir d’une pure fascination physique de néophyte : d’où viennent ces voix inhumaines ? D’où, dans le corps, la troublante anomalie du chant prend-t-elle sa source, sa douceur et sa puissance ? La vibration, l’air, le son… Est-ce qu’entre le cri du bébé, l’envoûtement de la berceuse, l’effroi de l’héroïne hitchcockienne sous la douche, la respiration au travail ou les râles de la jouissance, Barbara Hannigan me soufflerait-elle la voie ?… »
Mathieu Amalric
En collaboration avec la 3e Scène
de Antoine d'Agata
"La Vie nue" nous entraîne dans un voyage halluciné, depuis le décor incandescent de la ville confinée, où les rares rescapés errent sans raison, jusque dans l’hôpital, où les gestuelles des soignants et patients porteurs du virus deviennent rituels de vie et de mort. Antoine d’Agata transforme ces espaces opaques en un théâtre d’ombres vidé de tout semblant de réalité et oblitère la surface même des choses, l’épiderme des êtres et du monde, pour en révéler la dimension tragique.
Le film "La Vie nue" a été réalisé à partir des photos de l'œuvre "Virus" d'Antoine d'Agata, menée durant le confinement lié à la pandémie de coronavirus, dans les rues et les hôpitaux.
En collaboration avec la 3e Scène
de Karim Moussaoui
Karim Moussaoui s’interroge sur ce que serait un opéra dans la culture musicale algérienne. Accompagné de son équipe de tournage, il part dans le désert à la recherche des mystérieuses Divas du Taguerabt...
un film
de Michel Ocelot
Pour son premier film en images réelles, Michel Ocelot fait danser dans le ciel Pablo Legasa, Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris, sur la Gnossienne n°1 d’Erik Satie.
un film
de Sergei Loznitsa
À partir d’images d’archives, Sergei Loznitsa revisite avec humour les soirées de gala fastueuses organisées au Palais Garnier dans les années 50 et 60. En grande pompe, le Tout-Paris et les célébrités internationales de l’époque gravissent, devant un public en liesse, les marches de l’Opéra pour écouter Maria Callas.
un film
A l'occasion de la sortie de son film "En attendant les hirondelles" Karim Moussaoui se confiait à Trois Couleurs : « On était en 2008 quand ce titre m’est venu à l’esprit, bien avant les "printemps arabes". Le titre évoque la joie, le retour du bonheur. En attendant de retrouver ça, on va raconter des histoires qui vont peut-être nous aider à comprendre où on en est. »
Du "Chanteur de Jazz" d’Alan Crosland, où le cinéma apprend à parler et à chanter, à la série des "Sexy Dance, qui mélange hip-hop et danse classique, en passant par "Un Jour à New York", "West Side Story" et "Hair", découvrez les grandes dates de la comédie musicale à l'américaine.
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