Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s’intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs…«Au travers des oliviers pourrait se contenter d’être un film intelligent. Mais c’est, avant tout, un film vibrant de sensualité, drôle et chaleureux. On pense parfois aux Renoir, père et fils, peintre et cinéaste. Du second, Kiarostami tient le goût de la comédie humaine, l’amour des “petites gens” et ce souci de ne laisser personne sur le chemin» —VINCENT RÉMY, TÉLÉRAMA, JANVIER 1995
Hossein, un jeune acteur volubile, soupire pour la belle Tahereh qui feint de l’ignorer et le toise du haut de son balcon. Il répète et répète. On ne se lasse pas.Kiarostami est mon idole. Je l’aime autant que l’Iran dont il est le plus grand poète après Ferdosi et Hâfez. Pour son cinéma pictural, et tellement vivant, qui mélange sans cesse le cinéma et la vie.
Né en 1940 à Téhéran, Abbas Kiarostami est l’auteur d’une cinquantaine de films. Caché en permanence derrière une paire de lunettes noires, le cinéaste iranien cultive, à la vie comme à l’écran, le goût du mystère et de la poésie. Avec la trilogie de Koker – du nom du village dans lequel ont été tournés Où est la maison de mon ami ? (1988), Et la vie continue (1992) et Au travers des oliviers (1995) – et surtout avec Le Goût de la cerise, Palme d’or au Festival de Cannes en 1997, Kiarostami s’impose comme l’un des auteurs phares de sa génération.
En 1999, il rencontre Marin Karmitz (qui produira cinq films de Kiarostami : Le vent nous emportera, ABC Africa, Ten, Copie conforme et Like Someone in Love). mk2 a par la suite racheté les droits de ses films plus anciens, qui sont proposés ici dans des versions restaurées inédites.
C'est l'occasion de découvrir une autre facette du cinéaste, qui a su filmer l'enfance comme personne dans ses premiers courts métrages.
Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s’intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs…«Au travers des oliviers pourrait se contenter d’être un film intelligent. Mais c’est, avant tout, un film vibrant de sensualité, drôle et chaleureux. On pense parfois aux Renoir, père et fils, peintre et cinéaste. Du second, Kiarostami tient le goût de la comédie humaine, l’amour des “petites gens” et ce souci de ne laisser personne sur le chemin» —VINCENT RÉMY, TÉLÉRAMA, JANVIER 1995
Une erreur s’est produite lors de la lecture de votre contenu
mk2 Curiosity offre en accès libre et en permanence des films rares et précieux chaque semaine.
Le modèle économique permettant de vous faire ces cadeaux repose sur la publicité.
Une publicité soigneusement sélectionnée, raisonnée et que nous souhaitons maintenir afin d’assurer la pérennité de la plateforme, afin de continuer de rendre accessibles des œuvres qui ne le sont pas.
Pour continuer la navigation et continuer votre soutien, veuillez autoriser mk2 Curiosity dans votre bloqueur de publicités.
Mettez à jour votre navigateur pour profiter pleinement du service
Votre version de navigateur n'est pas compatible. Merci de télécharger la dernière version :