David, professeur d’université, utilise les médias sociaux pour critiquer l’administration de sa ville. Mais au lieu que les affaires douteuses du maire fassent l’objet d’une enquête, David est lui-même accusé de détournement de fonds et placé en résidence surveillée. Malgré la surveillance autoritaire, les connaissances à double croisement et l’intérêt croissant des médias, David reste provocateur et ne s’excusera pas. Alors que le procès se rapproche de plus en plus, David a-t-il un espoir de gagner cette bataille contre Goliath ?
Un film coup de poing que nos programmateurs ont repéré rien que pour vous, et disponible nulle part ailleurs. Avec “House Arrest”, présenté dans la section Un Certain regard à Cannes en 2021 et invisible depuis, le réalisateur russe Aleksei German JR dresse le portrait d’une Russie gangrenée par la corruption et la répression institutionnelle. Une répression qui modifie progressivement les relations sociales et instaure un climat de défiance entre les citoyens.
Si le film a pu sortir en Russie, la démarche critique de German rappelle forcément celle des réalisateurs iraniens Abbas Kiarostami et Jafar Panahi, interdits de tournage et persécutés en Iran, ou d’Andrzej Wajda, contraint de dérober les bobines de son film “L’homme de marbre” pour les envoyer au festival de Cannes après que le gouvernement polonais en a interdit la diffusion. Plus récemment, le film “Joyland” de Saim Sadiq a été applaudi à Cannes en 2022 puis privé de projection au Pakistan.
“House Arrest” apparaît comme un film nécessaire à l’heure où la répression du régime de Poutine face aux mouvements contestataires se durcit depuis le début de la guerre en Ukraine. La censure muselle de plus en plus sauvagement la liberté d’expression de la population russe.
Avec un père réalisateur, une mère scénariste (Svetlana Karmalita) et un grand-père écrivain et scénariste (Iouri Guerman), le chemin d’Aleksei German JR. semblait tout tracé. Après avoir étudié à l'institut cinématographique Gerasimov de Moscou dont il sort diplômé 2001, il réalise deux ans plus tard son premier long métrage, "The Last Train". Suivront cinq autres films, dont “Dovlatov” (Ours d'argent à Berlin en 2018), “Sous les nuages électriques” (Ours d'argent en 2015), et “Soldat de papier” (Prix du meilleur réalisateur à Venise en 2008).
David, professeur d’université, utilise les médias sociaux pour critiquer l’administration de sa ville. Mais au lieu que les affaires douteuses du maire fassent l’objet d’une enquête, David est lui-même accusé de détournement de fonds et placé en résidence surveillée. Malgré la surveillance autoritaire, les connaissances à double croisement et l’intérêt croissant des médias, David reste provocateur et ne s’excusera pas. Alors que le procès se rapproche de plus en plus, David a-t-il un espoir de gagner cette bataille contre Goliath ?
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