LA FLEUR DU MAL

  • France
  • 2002
  • 104 min
  • VF
  • Tout Public
  • Drame
  • Synopsis
Si le temps existe, la culpabilité peut-elle se transmettre - comme certaines maladies – de génération en génération ? Quels effets une faute non expiée peut-elle avoir pour le coupable mais aussi pour ses descendants et sa famille ? À la fin de la deuxième guerre mondiale, dans l’atmosphère délétère des règlements de compte liés à la collaboration, une femme sera acquittée pour le crime qu’elle a commis. Le film se déroule de nos jours, pendant les dernières élections municipales où un autre crime sera commis. Qui est coupable ? Celui qui commet le crime ou celui qui s’en accuse ? Et coupable de quoi ?
  • Derrière la caméra
En 1985, quand il fait parvenir le scénario de “Poulet au vinaigre” à Marin Karmitz au siège de MK2, Claude Chabrol a déjà 55 ans, et près de quarante longs métrages à son actif. Depuis ses premiers succès, qui inaugurent en 1959 la Nouvelle Vague (“Le Beau Serge”, prix Jean-Vigo ; “Les Cousins”, Ours d’or à Berlin), le cinéaste a fait joyeusement valser bourgeois de province, secrets de famille, amants jaloux, crimes passionnels et mesquineries ordinaires – “Les Biches”, “La Femme infidèle”, “Que la bête meure”, “Le Boucher”... Mais dans les années 1980, à l’instar des autres cinéastes de la Nouvelle Vague, il peine à trouver des producteurs pour ses films. “Poulet au vinaigre” est heureusement un succès et inaugure une collaboration au long cours entre le cinéaste et le producteur Marin Karmitz : douze longs métrages, de “Poulet au vinaigre” à “La Fleur du mal” (2002), en passant par “Masques” (1987), “Une affaire de femmes” (1989), “Madame Bovary” (1991), “Betty” (1992), “L’Enfer” (1994), “La Cérémonie” (1995), “Au cœur du mensonge” (1999) ou “Merci pour le chocolat” (2000). En 2009, “Bellamy”, avec Gérard Depardieu, sera son dernier film.