LA MERDITUDE DES CHOSES

  • Comédie
  • Synopsis
Ce film a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2009.

Gunther Strobbe, 13 ans, partage le toit de sa grand-mère avec son père et ses trois oncles. Quotidiennement, Gunther baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante… Tout porte à croire qu’il subira le même sort. A moins qu’il ne parvienne à se “démerder” de là…
  • Notre avis
“Dans le port d’Amsterdam, y a des marins qui boivent, et qui boivent et reboivent, et qui reboivent encore”.

A 200 km de la capitale néerlandaise, les habitants d’Alost en Belgique flamande picolent tout autant. Et, comme leurs cousins bataves chantés par Jacques Brel, “dans un bruit de tempête, referment leur braguette et sortent en rotant”.

Gunther, 13 ans, vit chez son père, ses oncles et sa grand-mère, entre course de vélo à poil, chansons paillardes, et concours de biture. “Et quand ils ont bien bu, se plantent le nez au ciel, se mouchent dans les étoiles, et ils pissent comme je pleure.”

Cette plongée le nez dedans au cœur de cette famille prolo d’une ville industrielle de Flandre flirte constamment avec le chaos. Mais s’avère finalement réjouissante, et d’une humanité qui émeut parfois aux larmes.

Primé au Festival de Cannes (Et Amphore d’or méritée au Festival du film grolandais), La Merditude des choses a redonné des couleurs au cinéma flamand, longtemps à l’ombre des films wallons. Cette palme de la curiosité a rassemblé près de 500 000 spectateurs en Belgique, un exploit pour un film d’auteur dans un pays qui ne compte que 11 millions d’habitants. 
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Tristan Brossat, mk2 Curiosity