LA PEAU DOUCE

  • France
  • 1963
  • 118 min
  • VF
  • Tout Public
  • Synopsis
Écrivain, marié et père d’un enfant, Pierre Lachenay, anime une conférence sur Balzac à l’université de Lisbonne. Il y croise une hôtesse de l’air, Nicole, dont il tombe amoureux. Il quitte son épouse, rend régulièrement visite aux deux femmes, hésite… Mais ses magouilles vont le rattraper…
  • L'avis de Stéphane Brizé

Avec cette acuité d’entomologiste qui est la sienne sur le couple, Truffaut rend compte avec précision de la lâcheté d’un homme brillamment interprété par Jean Desailly. Une lâcheté qui révèle sans aucun doute celle bien plus universelle de tous les hommes. Exprimer cela en 1964 explique sans doute le rejet absolu du film à sa sortie. Le temps est réparateur. Tant mieux.

  • Derrière la caméra
Mort à 52 ans, le cinéaste François Truffaut (1932-1984), figure majeure de la Nouvelle Vague, a pourtant eu le temps de marquer les mémoires. D'abord critique de films, ils se lance ensuite dans la réalisation. "Les Quatre Cents Coups" (1959), "Jules et Jim" (1962), "La sirène du Mississipi" (1969), "Le dernier métro" (1980)... La plupart de ses films deviendront des classiques. Truffaut, c'est 30 ans de carrière, débutée avec un premier court métrage en 1954, et achevée avec "Vivement dimanche", sorti en 1983. 26 films, 6 collaborations avec Jean-Pierre Léaud pour les formidables aventures d’Antoine Doinel, 7 Césars et même un Oscar.