« Bartabas, cavalier solaire, aime reprendre les mots d’Arthur Rimbaud pour qualifier ses aventures hors-pistes et aller ainsi "trafiquer dans l’inconnu". On ne saurait mieux dire pour présenter « Le Centaure et l’animal », pas de deux entre Bartabas et le danseur japonais Ko Murobushi.
De ce bestiaire fantastique vont naître des visions sidérantes comme cet homme-cheval, ces pluies de cendres, ce corps argenté à la souplesse feutrée, ces ailes déployées sur une monture. « Le Centaure et l’animal » ne ressemble à aucun spectacle connu à ce jour. Aux frontières des genres, il s’impose comme un opéra des corps, humain et animal, d’un envoûtement certain. »
Philippe Noisette