Une école primaire iranienne au milieu des années 1980. Dès qu’un conflit éclate, les élèves concernés sont envoyés dans le bureau du directeur qui les interroge de façon à ce qu’ils reconnaissent d’euxmêmes leur part de responsabilité, toujours selon le même cérémonial : interrogation, aveux, repentir.
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Pour réaliser Les Élèves du cours préparatoire, Abbas Kiarostami s’est inspiré à la fois de ses précédents travaux au sein du Kanoon et de sa propre expérience de parent. Dès le premier jour de la rentrée scolaire, le cinéaste a installé une caméra dans cette école d’un quartier pauvre de Téhéran, afin que les élèves s’habituent à sa présence. Conçu de manière très ritualisée, le film se déroule entre la cour et le bureau du directeur, sans jamais entrer dans la salle de classe : l’école est ici envisagée comme un lieu de socialisation et non d’apprentissage théorique. Le spectateur voit se forger la personnalité des jeunes enfants et leur capacité de jugement, grâce à la figure du directeur qui les amène subtilement à l’introspection. Comme à son habitude, Abbas Kiarostami intègre à ce dispositif documentaire de purs moments de poésie, comme ce lâcher de sacs plastique dans la cour, que le spectateur se prend à regarder avec des yeux d’enfants.
Une école primaire iranienne au milieu des années 1980. Dès qu’un conflit éclate, les élèves concernés sont envoyés dans le bureau du directeur qui les interroge de façon à ce qu’ils reconnaissent d’euxmêmes leur part de responsabilité, toujours selon le même cérémonial : interrogation, aveux, repentir.
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Pour réaliser Les Élèves du cours préparatoire, Abbas Kiarostami s’est inspiré à la fois de ses précédents travaux au sein du Kanoon et de sa propre expérience de parent. Dès le premier jour de la rentrée scolaire, le cinéaste a installé une caméra dans cette école d’un quartier pauvre de Téhéran, afin que les élèves s’habituent à sa présence. Conçu de manière très ritualisée, le film se déroule entre la cour et le bureau du directeur, sans jamais entrer dans la salle de classe : l’école est ici envisagée comme un lieu de socialisation et non d’apprentissage théorique. Le spectateur voit se forger la personnalité des jeunes enfants et leur capacité de jugement, grâce à la figure du directeur qui les amène subtilement à l’introspection. Comme à son habitude, Abbas Kiarostami intègre à ce dispositif documentaire de purs moments de poésie, comme ce lâcher de sacs plastique dans la cour, que le spectateur se prend à regarder avec des yeux d’enfants.
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