UNE CHAMBRE EN VILLE

  • France
  • 1982
  • 93 min
  • VF
  • Tout Public
  • Comédie musicale
  • Drame
  • Synopsis
Nantes, 1955. Les chantiers navals sont en grève. François Guibaud, un métallurgiste, loue une chambre dans l’appartement de Madame Langlois, une veuve qui a perdu sa particule aristocratique en épousant un bourgeois et qui noie dans l’alcool le deuil de son jeune fils, tué dans un accident de voiture. Violette, la petite amie de François, voudrait se marier avec lui, mais le jeune homme doute de ses propres sentiments.

9 NOMINATIONS AUX CESARS 1983 DONT MEILLEUR FILM ET MEILLEUR REALISATEUR

  • Derrière la caméra
Marins, ouvriers, jumelles excentriques et artistes rêveurs composent la comédie humaine de Jacques Demy. Son œuvre cinématographique nous ouvre un monde, dont on aperçoit déjà les contours dans des courts-métrages comme Ars (1959) ou Le Bel indifférent (1957), et dans son premier long-métrage Lola (1961), en hommage à Max Ophüls.

Rare cinéaste à revendiquer ses racines provinciales et à vouloir filmer la “périphérie”, il nous plonge en 1964 dans l’ambiance d’une ville portuaire où des chassés-croisés amoureux se jouent tout en chansons. Il décroche pour Les Parapluies de Cherbourg la Palme d’or à Cannes et poursuit sa collaboration avec Michel Legrand pour Les demoiselles de Rochefort (1967).

Il est l’inventeur d’une nouvelle forme de cinéma musical, sans équivalent au sein de la Nouvelle Vague, qui mêle la puissance des couleurs à une gravité certaine… car le monde de Jacques Demy est “fait de ces gens échoués qui ne désespèrent pas de prendre la route” (Jean-Pierre Berthomé).