Dans votre court-métrage, en prise directe avec l’immensité de la nature, chacun des individus que vous filmez semble interroger sa place et son rapport au monde. Diriez-vous que ce questionnement existentiel est le fil rouge de votre travail ?

Oui bien sûr, le fil rouge des titres et du court-métrage est la condition humaine. Ce que je voulais représenter, c’est la difficulté de l’individu qui est jeté au monde dans un contexte qui le dépasse, qui est pris dans des rapports de force, dans des courants, et qui malgré tout doit y trouver sa place. Et je voulais vraiment retranscrire ce tiraillement interne de l’individu qui doit réconcilier la beauté du monde, de l’environnement, des liens familiaux, des liens humains avec tout ce que le monde contient d’arbitraire, d'injuste et de violent.

Quels sont les cinéastes qui vous inspirent en tant que réalisateur ?

Je pourrais en citer beaucoup, mais les réalisateurs qui m’ont le plus inspiré et façonné sont les frères Coen, Paul Thomas Anderson, Martin McDonagh et Terrence Malick.

Pour terminer, pouvez-vous nous dire quelle est la dernière curiosité que vous ayez vue ?

La dernière curiosité que j’ai vue est "Décision to leave", de Park Chan-wook, dont la photographie, la mise en scène, le montage étaient vraiment sublimes.

MEMORIES

de SANDÓR WAÏSS

LES COULISSES DE "BROKEN BLUE"