Pourquoi bousculez-vous autant l’image très lisse qu’on peut avoir de la justice ?
J’ai passé beaucoup de temps dans les tribunaux. Je me suis faufilée dans les salles très jeune. J’ai commencé ma carrière en étudiant aux Beaux-Arts, et j’ai commencé par faire du documentaire [ses premiers moyens métrages, Solférino (2008), et Des ombres dans la maison (2010) en sont, ndlr]. Je regardais beaucoup les films de Frederick Wiseman, Raymond Depardon, avant le cinéma d’Hollywood, tout ça. Et du coup je trouve que la représentation de la justice dans les films de fiction est souvent ratée. Je me souviens avoir assisté à un procès qui était un bordel énorme ! Les tables étaient déplacées, il y avait des interruptions pour boire de l’eau…
Dans votre cinéma, la vie professionnelle de vos héroïnes déteint toujours énormément sur la vie intime…
Il y a des trucs dans le film que j’ai découverts récemment, c’est qu’on était quand même obsédés par l’idée d’égalité dans le couple, par l’idée de trouver une façon de vivre ensemble de façon paritaire, égale. Et ce que je trouve intéressant, c’est que, que le personnage de Samuel se soit suicidé ou qu’il ait été tué, il bouffe tout l’espace, il prend toute la place.
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