Enregistré et mixé au studio Motorbass, lieu emblématique de la French Touch, l'album donne à contempler les différentes facettes de la vie humaine, des plus douces au plus cruelles. Une méditation sur un monde dont le monde dont le mystère et la beauté nous dépasse.
[INTERVIEW] "Broken Blue" s’écoute autant qu’il se regarde. Pourriez-vous nous expliquer comment s’est passée la collaboration entre le Robin musicien et le Robin réalisateur ?
Ça s’est fait assez naturellement dans la mesure où assez vite j’ai conçu ce film comme une œuvre musicale et cinématographique. Je n’avais pas vraiment cette dichotomie en tête, et je ne voulais surtout pas que la vidéo soit simplement un prétexte à l’illustration d’une chanson. Je voulais que les deux dimensions de l'œuvre se nourrissent, se répondent l’une avec l’autre, et parcourent les mêmes sujets, la même sensibilité et les mêmes affects.
Comme pour le clip de "Kill You", vous avez fait le choix du plan séquence pour chacun des trois actes de votre film. Pourquoi ?
Le choix du plan séquence pour Kill you s’est fait de manière assez naturelle dans la mesure où l’acte II a été écrit comme le point d’orgue dramatique du court-métrage. Et justement, je voulais que ce point d’orgue soit comme un moment suspendu dans le temps, un moment où les tensions, les émotions, et les attentes se cristallisent. Et pour accompagner ça à l’écran, il me semblait que le meilleur moyen de le traduire dans la mise en scène était l’absence de coupes et le plan séquence.