SONIA KRONLUND VOUS RECOMMANDE :

• AU TRAVERS DES OLIVIERS
• ABBAS KIAROSTAMI
• “Hossein, un jeune acteur volubile, soupire pour la belle Tahereh, qui feint de l’ignorer et le toise du haut de son balcon. Il répète et répète. On ne s’en lasse pas. Kiarostami est mon idole. Je l’aime autant que l’Iran, dont il est le plus grand poète après Ferdowsi et Hâfez. Pour son cinéma pictural, et tellement vivant, qui mélange sans cesse le cinéma et la vie.” Sonia Kronlund

• JUSTE LA FIN DU MONDE
• XAVIER DOLAN
• “La pièce de Jean-Luc Lagarce m’avait déjà bouleversée. Cette famille qui n’arrive pas à se parler, se coupe la parole, ne s’écoute pas, ces gens qui parlent tout seul. Xavier Dolan y ajoute son génie absolu de la mise en scène, de la direction d’acteurs, des costumes, de ces détails qui racontent si tragiquement l’histoire d’un transclasse dans les années 90… Et le maquillage de Nathalie Baye !” Sonia Kronlund

• TEN
• ABBAS KIAROSTAMI
• “L’habitacle de la voiture où se déroule entièrement ce film, en Iran, c’est à la fois le dedans (andaroun) et le dehors (biroun). Un espace privé et public, à la maison et dans le monde. Les dix véritables scènes de ménage qui se jouent entre une mère et son fils sont tout cela, à la fois toute la société iranienne et l’espace tragique d’une intimité. Une matrice pour Kiarostami et bien d’autres après lui qui vont le copier !” Sonia Kronlund

• TITICUT FOLLIES
• FREDERICK WISEMAN
• “Tourné en noir et blanc dans un pénitencier psychiatrique du Massachusetts, c’est le premier film de Wiseman et celui qui m’a le plus marqué. Implacable dans sa dénonciation de l’injustice, il tient par la seule force de son style. Wiseman y est présent partout et visible nulle part, et c’est ça qui est incroyable. En plus le film a longtemps été interdit, donc c’est encore plus fort de le voir aujourd’hui.” Sonia Kronlund

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